
Pour le moment je travaille sur le design graphique de mon long métrage. Ceci n'a rien avoir avec cela mais j'aifait cela pour me détendre un peu. Et pou tester des choses. Et pour m'amuser. Et ...je ne sais plus.

Blutch a fait un segment qui est divisé en petit morceaux qui se trouve par ci par là à travers tout le film. Des chiens tirent un maître sadique et s'attaquent aux passants. Chaque fois que ces clebs apparaissent à l'écran, la peur s'installe. Ils foutent mal à l'aise. Blutch fait appel à notre ventre plus qu'à notre tête puisqu'on sent vite qu'il n'y aura pas d'issue à cette histoire. Le sentiment est purement visuel. L'animation est brillante. Elle est réalisée par Christophe Lie. Un animateur français qui fut un des animateurs pilier des "Triplettes de Belleville". Je pense que l'addition de son talent et celui de Blutch crée ce sentiment inconnu au cinéma à ce jour.
Les zones de noirs sont envahissantes au point qu'à un moment donné l'écran est complètement noir. C'est là que la bande son prend toute son ampleur. En effet, le sons, riche et réaliste nous donne à vivre toutes les actions du personnages alors qu'on ne le voit pas. Sentiment absolument incroyable de voir une action alors que l'écran est complètement noir et cela grâce au son. Le film est un petit bijou. Rythmé comme une partition musicale. Et j'emploie cette expression volontairement car Richard Mc Guire s'expliquait sur son travail en parlant d'un travail musical plus que visuel.